Wouach! Pas des tonnes de chiffres! Oui et non.
Oui, parce que le » Bilan démographique 2012 du Québec » vient de sortir et qu’effectivement on y trouve beaucoup, beaucoup, vraiment beaucoup de chiffres.
Non, parce que les rédacteurs de ce bilan résument assez bien, et parfois en quelques phrases, ce qu’il faut retenir pour le Québec et ses différentes régions.
De mon côté, je me suis attardé aux résultats de l’Estrie et du Haut-Saint-François que vous retrouverez aux pages 138 et 139 (seulement deux pages!).
Je retiens que :
- la population estrienne est en hausse, mais son accroissement annuel moyen (2006-2011) est passé en dessous de celui du Québec à 7.3/1000 versus 8.9/1000. Celui du Haut-Saint-François est juste au-dessus de zéro à 1/1000, loin derrière Sherbrooke à 11.8/1000 et de Memphrémagog à 8.9/1000.
- le solde migratoire interrégional de l’Estrie est de 234 pour 2010-2011, très loin derrière le solde du début des années 2000 qui oscillait autour de 1 120. Autrement dit, la région semble avoir un moins grand pouvoir de rétention que ce qu’elle avait il y a 10 ans, car si elle est capable d’attirer 7 607 personnes en provenance des autres régions québécoises, 7 303 sortent de l’Estrie pour aller vivre dans ces autres régions.
- Le principal bassin migratoire positif est celui de la Montérégie et de Montréal avec un solde migratoire de 435 pour une proportion de 52% des personnes venues s’établir en Estrie.
- Ce sont surtout des personnes âgées de 50-64 ans qui sont attirées et qui ne quittent pas l’Estrie. C’est exactement l’inverse qui se produit pour la catégorie des 25-29 ans.
Pour conclure, le Haut-Saint-François devra travailler plus fort pour attirer, mais surtout retenir les 25-29 ans, sans pour autant négliger les autres classes d’âge.
Avenir Haut-Saint-François 